MIART 2024

Léa Belooussovitch, Jacques Julien, Laura Garcia Karras

12 AVRIL — 14 AVRIL 2024

Fiera Milano City, Allianz MiCo, Pavilion 3 viale Scarampo, MILAN, ITALIE

La galerie PARIS-B est très heureuse de participer pour la première fois à miart, la foire d’art contemporain de Milan, en y présentant les œuvres de 3 de ses artistes.

Léa-Belooussovitch portrait noir et blanc

À partir d’une image particulièrement violente -ou, devrait-on peut-être plutôt dire, correspondant à la violence quotidienne à laquelle nous nous sommes habitués– trouvée dans les médias et issue de l’actualité, Léa Belooussovitch en fabrique une copie, un double, une alternative. Elle fait subir à cette image une série de transformations qui la déconstruisent définitivement. […] Loin de l’aspect glacé des magazines ou lissé de nos écrans, ce matériau fibreux exploité depuis l’antiquité convoque immédiatement une sensualité, une « corporéité par défaut » pourrait-on dire, puisqu’il sert avant tout à protéger du froid . Enfin, ce support se dégrade naturellement sous l’effet des coups de crayons dont l’artiste couvre sa surface. Aux impressions nettes et piquées de l’image originale, le rendu devient ici duveteux, velouteux, presque poudreux, formant des nuages de couleurs se fondant les uns dans les autres, à tel point que sans en connaître l’origine, on jurerait regarder une image purement abstraite. — Gaël Charbau

Léa Belooussovitch « Wrapped bodies », « New Delhi, Inde, 26 avril 2021 », dessin aux crayons de couleur sur feutre de laine, 120x160cm_2022 (photo Regular Studio)_Courtesy PARIS-B
Léa Belooussovitch, « Wrapped bodies », « New Delhi, Inde, 26 avril 2021 », dessin aux crayons de couleur sur feutre de laine, 120 x 160 cm, 2022, photo Regular Studio, Courtesy PARIS-B
Léa Belooussovitch, « Wrapped bodies », « Ahmedabad, Inde, 21 avril 2021 », dessin aux crayons de couleur sur feutre de laine, 120 x 160 cm, 2022, photo Regular Studio, Courtesy PARIS-B
Léa Belooussovitch, « Wrapped bodies », « Ahmedabad, Inde, 21 avril 2021 », dessin aux crayons de couleur sur feutre de laine, 120 x 160 cm, 2022, photo Regular Studio, Courtesy PARIS-B

Les œuvres de Jacques Julien tentent de faire cohabiter avec humour dimension analytique et poétique. Pour Jacques Julien, une sculpture est un point de départ vers le double invisible, le corps manquant ou la figure en creux. Depuis les années 1990, l’artiste développe une réflexion sur la forme : son élaboration, sa réalisation et son abandon. De ce fait, son travail s’articule autour de la pratique de la sculpture en atelier ; là où le temps se passe et se perd à la manière de la vie qui s’y déroule, là encore où le travail est une suite d’expériences empiriques qui tente de trouver une forme d’autonomie en cohérence avec le territoire qui l’a fait et vu naître, le rapport à l’espace demeurant au centre de ses questionnements.

Portrait Jacques Julien in black and white
Jacques Julien_Exhibition view_2023_mixed media_variable dimensions_Courtesy of the artist and PARIS-B
Jacques Julien, exhibition view at PARIS-B, 2023, mixed media variable dimensions, Courtesy of the artist and PARIS-B

À l’abri des regards, ayant pour compagnie ses plantes entretenues et quelques anciennes planches de botanique, Laura Garcia Karras réfléchit, doute, conçoit, étudie, doute encore, observe, se questionne… Avant d’être peinture, l’œuvre est cosa mentale, exercice d’esprit qui, a force d’être aiguisé chez elle, tend vers une libération de la prison des apparences. […] Après une esquisse à peine tracée à la pointe du crayon, le pinceau entre dans l’action, celle de peindre. La main de l’artiste ne doit plus être qu’une simple exécutante répondant aux ordres du dominé au dominant. Avec elle, notre regard suit de long tracés, où la peinture à l’huile révèle les entrailles de l’idée plutôt que de sa propre consistance. Appliqué en un seul geste, l’huile ne tolère aucune hésitation, à l’artiste de l’étirer pour révéler sa souplesse tout en nuances, offrant à notre vue une palette de camaïeux. Parmi les dégradés linéaires et les pentes aiguës, nous tentons d’imaginer la pression et la caresse du pinceau, l’épaisseur et la fluidité de la matière, la précision et la vivacité d’un geste parfaitement habile. Nous ne pouvons que l’imaginer tant la facture ne trahit nullement le passage de l’outil. — Anne-Laure Peressin

Laura Garcia Karras, Black Argue, 2023, huile sur toile, 195 x 175 cm. Photo: Théo Baulig
Laura Garcia Karras, Black Argue, 2023, huile sur toile, 195 x 175 cm. Photo: Théo Baulig

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